Publié le : 06 mars 20235 mins de lecture

Il est courant que des médecins doivent faire traduire des textes à caractère médical. Compte tenu du langage et des termes utilisés, une telle tâche requiert des qualités particulières. En effet, dans ce domaine, une mauvaise traduction aurait des conséquences fâcheuses.

Documents médicaux : une complexité spécifique

Des questionnaires à remettre aux patients aux notices de médicaments, en passant par les études cliniques ou les interventions lors d’un colloque, la traduction médicale concerne des types de documents très variés.

Ces textes sont écrits dans un style particulier, qui regorge de vocables complexes et de termes techniques. Le traducteur doit les connaître et se garder des faux amis, très fréquents quand on doit traduire un texte médical anglais en français.

Pour ne prendre qu’un exemple très simple, le traducteur ne doit pas traduire le mot « drug » par son équivalent français en apparence le plus évident, « drogue », mais par le mot « médicament », qui est le véritable sens du terme anglais.

Par ailleurs, les termes médicaux ne prennent souvent tout leur sens que dans le contexte spécifique où ils sont placés. Selon le type de document où ils sont insérés, ils n’auront pas forcément la même signification.

De même, chaque discipline médicale a ses spécificités, auxquelles le traducteur doit être attentif. C’est cette complexité, propre au domaine médical, qui fait sentir la nécessité d’une traduction de qualité.

La nécessité de faire appel à un professionnel

Pour obtenir une traduction médicale de qualité, il faut faire appel à un professionnel. Il aura sans doute suivi les études et la formation qui permettent de préparer le métier de traducteur.

Il aura donc un excellent niveau dans telle ou telle langue étrangère, mais saura aussi maîtriser toutes les subtilités du français. En plus de ces compétences, le traducteur médical a une connaissance profonde de ce secteur, de son vocabulaire comme des évolutions de la médecine.

En effet, pour bien rendre le sens d’un texte technique, il faut en comprendre le sujet. C’est pourquoi le traducteur professionnel se tient au courant des avancées médicales et enrichit sans cesse son vocabulaire.

Il doit également faire preuve de rigueur dans le choix des mots et la construction des phrases comme d’esprit critique dans son approche des textes. Ce qui ne doit pas l’empêcher d’adapter son texte au public qui doit en prendre connaissance.

Enfin, le traducteur médical doit acquérir une expérience qui se révélera précieuse dans la traduction des documents médicaux les plus complexes.

Pour autant, il n’a pas besoin d’être médecin pour traduire des textes médicaux. Il existe cependant des formations spécifiques qui, au travers d’exercices concrets, permettent aux traducteurs médicaux de mieux maîtriser leur métier. Des agences spécialisées et des plateformes en ligne proposent également les services de traducteurs expérimentés.

Attention aux conséquences d’une traduction incorrecte

S’il est essentiel d’avoir recours à une traduction médicale de qualité, c’est également en raison des fâcheux effets que pourrait produire une traduction erronée. Plus qu’ailleurs, peut-être, la clarté et la précision sont de mise dans le domaine médical. En effet, une mauvaise traduction peut avoir des répercussions sur la santé et la vie même des patients concernés.

On peut imaginer ainsi, que, dans un document mal traduit, figurent des renseignements erronés sur les antécédents d’un patient. Induit en erreur, le médecin peut lui prescrire des produits qui, par exemple, déclenchent chez le patient une grave allergie.

De même, si les mots utilisés par un médecin étranger ont été mal rendus par le traducteur, le patient risque de mal interpréter le diagnostic établi.

Par ailleurs, les médecins qui comptent sur les talents d’un traducteur pour placer un article dans une revue médicale peuvent essuyer un refus dû à la mauvaise qualité de la traduction.