Publié le : 31 décembre 20206 mins de lecture

La perte d’une dent peut affecter gravement la santé et perturber le quotidien. Cela affecte la mastication, qui peut avoir une lourde conséquence sur la santé. En outre, manquer d’une dent peut également être ressenti comme une honte etaffecter le moral, entraînant la perte de l’estime de soi. Heureusement, la technique de l’implantologie dentaire se développe de plus en plus. Si vous êtes tenté par cette technique, il vous faut d’abord tout savoir sur l’implant dentaire.

Implant dentaire, comment ça marche ?

L’implant dentaire est un dispositif médical en forme de vis que l’on insère dans l’os de la mâchoire. L’os, grâce à sa biocompatibilité, va se fixer solidement sur le dispositif, favorisant par là une stabilité pour pouvoir fixer une prothèse dentaire, permettant ainsi au patient d’avoir une « nouvelle dent ». On procède à l’implant dentaire en trois parties, d’abord la pose de l’implant, puis celle du pilier et enfin celle de couronne. Ces procédés sont effectués uniquement par un chirurgien ou un stomatologue. L’étape de l’implant (de 30 minutes à une heure) consiste à remplacer la racine de la dent par un implant en titane qui est un matériau biocompatible sur lequel l’os va se fixer, se reconstruire plus précisément. L’étape suivante est la pose du pilier implantaire, une pièce également en titane, qui permet de fixer la prothèse dentaire sur l’implant. Comme son nom l’indique, il sert de connexion entre la dent et l’implant. Enfin vient la pose de la couronne dentaire, la partie qui sera visible de la dent. Elle peut être en céramique ou en métal-céramique, ou encore en zircone. Pour plus de détails sur l’implant dentaire, consultez le site newdentaire.be.

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Quels sont les types d’implants dentaires ?

Il existe trois types d’implants dentaires. Il y a l’implant classique, utilisé dans la plupart des cas d’implantation dentaire. Il mesure généralement 10-20 mm de long pour 1-3 mm de diamètre et de forme conique. Ce type d’implant possède en outre un filetage assez solide qui lui assure une bonne stabilité dans l’os de la mâchoire. Il existe également l’implant court, d’une longueur inférieur à 10 mm. Ce type est utilisé si le patient ne dispose pas assez de volume osseux pour poser un implant dentaire. Cela lui évitera une greffe osseuse ou un éventuel comblement du sinus. Cet implant se caractérise par sa largeur et son filetage très prononcé. Le dernier type est l’implant basal, qui se trouve être plus long (il peut atteindre 5 cm de long) qu’un implant classique, lui permettant ainsi de s’insérer plus profondément dans l’os. Toutefois, il présente un risque supplémentaire et une certaine complication justement à cause de sa longueur. 

Implant dentaire, risques et contre-indications

L’implantologie dentaire étant un acte chirurgical, elle peut comporter un certain risque. À savoir le risque d’infection, provoquée par l’incision ou bien l’introduction d’un corps étranger dans l’organisme. D’où la nécessité, pour le chirurgien, de proposer un détartrage des dents le jour précédant l’acte chirurgical, et la prescription d’antibiotiques après. Le rejet de l’implant dentaire fait également partie des risques de cette acte chirurgical, malgré un taux de réussite d’environ 97 %. On avance souvent, en revanche, les facteurs qui favorisent ce rejet, tels que l’alcool et le tabac, l’hygiène de vie, particulièrement bucco-dentaire, et les carences en vitamine D. Enfin, après la pose de l’implant, on rapporte également une perte de la sensibilité de la peau. En effet, un nerf peut être désensibilisé lors de l’opération. Mais rassurez-vous, ce phénomène est généralement temporaire.

Pour pouvoir bénéficier d’un implant dentaire, la bonne santé est exigée. Ainsi l’implantologie dentaire est contre-indiquée dans le cas d’un cancer. Les traitements ayant tendance à affaiblir le système immunitaire du patient, il est plus sage d’attendre quelques mois après la fin du traitement avant d’envisager l’implantation. Le diabète non contrôlé constitue également une contre-indication de la chirurgie, ainsi que la prise d’anticoagulants, qui augmente le risque d’hémorragie. Dans ce cas, il faut interrompre le traitement avant l’intervention ou attendre la fin du traitement. Il est impératif cependant d’avoir l’avis du médecin prescripteur avant toute prise de décision. Enfin, dans le cas où vous envisagez de faire de l’orthodontie pour un alignement des dents, il est conseillé de l’effectuer avant l’implantation dentaire.